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Journée internationale de la veuve et de l’orphelin : 6e édition

Depuis 2011, la Journée internationale de la veuve a lieu tous les 23 juin.

L’occasion de reconnaître la situation de tristesse et de solitude, mais aussi trop souvent de violence et de pauvreté dans laquelle la perte de l’être cher plonge des millions de femmes à travers le monde.

 

La situation des veuves dans le monde

La perte du conjoint met la veuve dans une situation de détresse liée à des facteurs internes et externes :

  • Le traumatisme et la tristesse suscités par le décès de l’être cher : psychologiquement, il s’agit d’un moment extrêmement éprouvant. La veuve est confrontée à une forte augmentation des risques de dépression, de dégradation de la santé et de surmortalité. Les proches et la famille peuvent l’aider à surmonter l’épreuve du deuil grâce à leur présence chaleureuse. Consulter un psychologue peut également favoriser ce travail.

  • La maltraitance des veuves et de leurs enfants : en plus des problèmes de santé, des millions de femmes frappées par la mort de leur conjoint à travers le monde sont victimes d’ostracisme et de solitude, de violences et de pauvreté extrême. Elles sont souvent privées de logement et discriminées juridiquement comme socialement.

La Journée internationale de la veuve et de l’orphelin

« Le programme de développement durable à l’horizon 2030, qui a pour objectif de ne laisser personne de côté, s’adresse particulièrement aux veuves dans la mesure où elles font partie des populations les plus isolées et les plus marginalisées. » M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l'ONU.
 

La campagne de Sylvia Bongo Ondimba

Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba s’engage pour protéger les droits des personnes fragilisées. Elle a mené campagne afin de lever le voile sur le sort des femmes frappées par le décès de leur mari. Son engagement social est marqué par la reconnaissance, en décembre 2010, de la Journée internationale des veuves lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Au Gabon, la lutte menée par Sylvia Bongo Ondimba s’est traduite par l’adaptation des textes de lois et le déploiement d’un dispositif national d’aide et de secours destiné aux veuves.
 

Le but de cette journée

La Journée internationale de la veuve est née d’un constat valable à l’échelle mondiale : la situation des veuves est invisible. L’ONU précise qu’il n’existe ni statistiques ni recherches à leur sujet, sans parler du manque d’attention accordée par les autorités et les organisations de la société civile. Le but de cette journée est donc de reconnaître la situation des veuves de tous les âges, régions et cultures, ces femmes ayant été trop longtemps « invisibles, négligées et ignorées ».

Le veuvage en France

« Après avoir passé leur vie à travailler dur sans être rémunérées, les veuves les plus âgées ont souvent peu de ressources. Même dans les pays développés, la retraite des femmes peut être environ 40 % plus faible que celle des hommes. » M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l'ONU.

En chiffres

  • En 2008, on recense 3 356 609 de veuves dans l’Hexagone.
  • Chaque année, environ 235 000 personnes perdent l’être cher. 80 % d’entre elles sont des femmes et 24 000 perdent leur conjoint avant l’âge de 55 ans.
  • Chaque jour, on recense environ 580 nouveaux cas de veuvage.
  • Les personnes veuves avec un enfant de moins de 6 ans sont celles qui se remettent le plus souvent en couple.

La Fédération d’associations de conjoints survivants et parents d’orphelins (FAVEC)

Créée en 1945 et regroupant 94 associations départementales, la FAVEC a deux missions :

  • Accueillir, écouter et informer les personnes de tout âge frappées par le veuvage, les conjoints survivants avec famille à charge et les enfants orphelins. Elle propose une écoute téléphonique 7/7 accessible grâce à un numéro vert.
  • Défendre les droits sociaux des personnes veuves et des orphelins. La FAVEC lutte pour que le veuvage soit reconnu comme problème de société et de santé publique.

Le veuvage dans les pays pauvres

  • Pauvreté: dans de nombreux pays, les femmes n’ont pas de droits d’héritiers et sont privées de ressources quand leur mari décède. Sans éducation ni formation, elles ne peuvent ni subvenir à leurs propres besoins ni à ceux de leurs enfants. La moitié des veuves du monde vit dans la pauvreté, soit 130 millions de femmes.

  • Violence: dans des pays d’Afrique et d’Asie, la veuve subit des violences physiques et morales. Elle est victime de pratiques traditionnelles dégradantes comme boire l’eau qui a servi à laver le corps de son mari ou avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes de la famille. En Inde, les femmes qui ne pratiquent pas le sati en s’immolant sur le bûcher funéraire de leur mari doivent, en plus d’endurer le mépris des hommes, obéir aux coutumes reléguées aux veuves : s’habiller en blanc, porter les cheveux courts et ne manger qu’une fois par jour.

  • Santé: en plus de la tristesse et de la solitude infligées par la perte de l’être cher, une mauvaise alimentation, un logement inadéquat et les violences subies mettent la santé des veuves à rude épreuve.

 Dans les pays en situation de conflit armé, de nombreuses femmes sont frappées par le veuvage, souvent victimes de violences et de viols. On compte 3 millions de veuves en Iraq, 70 000 à Kaboul (Afghanistan) et, dans certaines régions de l’est de la République démocratique du Congo, 50 % des femmes ont perdu leur mari. Avec la Journée internationale de la veuve, la communauté internationale accorde une attention toute particulière à la situation des femmes frappées par le veuvage dans le monde afin de l’améliorer.

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